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Politique

Louis Gérald Gilles désigné pour représenter les signataires de l’Accord du 21 décembre au sein du Conseil présidentiel

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Louis Gérald Gilles
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Dans un acte de convergence historique, les parties prenantes de l’Accord du 21 décembre ont résolu leur divergence en désignant le Dr Louis Gérald Gilles comme leur représentant éminent au sein du Conseil présidentiel. Cette décision émane d’une lettre conjointement signée par Vikerson Garnier et Levaillant Louis Jeune, adressée aux chefs d’État et de gouvernement de la CARICOM par le biais de Mohamed Irfaan ALLI, président en exercice de ladite organisation.

La lettre, qui révèle un consensus transcendant les clivages majoritaires et minoritaires du 21 décembre 2022, expose clairement la volonté de faciliter l’essor du processus de formation du Conseil présidentiel. Elle stipule sans équivoque que le Dr Louis Gérald Gilles incarne l’essence même de cet accord, tel que convenu lors de la réunion de la CARICOM du 11 mars 2024, et qu’il représente désormais seul les aspirations et les intérêts des parties prenantes haïtiennes au sein du Conseil présidentiel.

Ce choix unanime, résultat d’une réflexion approfondie et d’une évaluation minutieuse des critères établis, s’inscrit dans une démarche de consolidation et de progression vers un avenir plus harmonieux pour Haïti. Louis Gérald Gilles, par sa stature et sa réputation, incarne la voix unie des signataires de l’Accord du 21 décembre, prêt à œuvrer activement pour le bien-être et la prospérité de la nation.

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ACTUALITÉS

Le président kényan Ruto confiant malgré les obstacles pour la mission en Haïti

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Le président kényan, William Ruto, a exprimé sa confiance vendredi quant à la réalisation d’une mission soutenue par l’ONU chargée de réprimer l’anarchie alimentée par les gangs en Haïti.

Le Kenya a proposé d’envoyer environ 1 000 policiers à la tête d’une force multinationale pour la nation caribéenne troublée, le déploiement étant prévu dans quelques semaines.

On avait spéculé qu’un premier contingent arriverait la semaine dernière pour coïncider avec la visite d’État de Ruto à Washington, mais une équipe de reconnaissance a plutôt été envoyée pour effectuer des travaux de reconnaissance.

“À la lumière du rôle de premier plan du Kenya dans la mission de soutien à la sécurité multinationale (MSS) mandatée par le Conseil de sécurité de l’ONU en Haïti, j’ai reçu un exposé complet de l’équipe qui a entrepris une mission d’évaluation pour vérifier l’état de préparation au déploiement de nos agents”, a déclaré Ruto sur X, autrefois Twitter.

“Je suis confiant dans l’accomplissement du mandat de la résolution 2699 du Conseil de sécurité des Nations unies”, a-t-il déclaré, faisant référence à la résolution du Conseil de sécurité de l’ONU en octobre de l’année dernière qui a approuvé la mission de sécurité.

Ruto avait déclaré à la BBC il y a une semaine lors de sa visite à Washington qu’il s’attendait à ce qu’une force kényane arrive dans environ trois semaines.

Cependant, la mission est confrontée à un nouveau défi juridique au Kenya, où un petit parti d’opposition et ses dirigeants ont déposé une plainte pour tenter d’empêcher le gouvernement d’envoyer des policiers en Haïti.

La plainte vise à tenir le gouvernement en mépris, arguant qu’il avait “sciemment ignoré” une ordonnance du tribunal de janvier interdisant le déploiement comme anticonstitutionnel et illégal.

La Haïti souffre de pauvreté, d’instabilité politique et de catastrophes naturelles depuis des décennies, et la force multinationale a pour mission d’aider sa police affaiblie à contenir de puissants gangs criminels.

Outre le Kenya, d’autres pays qui ont exprimé leur volonté de rejoindre la mission incluent le Bénin, les Bahamas, le Bangladesh, la Barbade et le Tchad.

Les États-Unis fournissent un financement et un soutien logistique, mais pas de troupes sur le terrain en Haïti, le pays le plus pauvre des Amériques.

Dans une déclaration plus tôt cette semaine, Human Rights Watch a déclaré que la mission multinationale était encore confrontée à des obstacles juridiques et financiers, ainsi qu’à des préoccupations en matière de droits de l’homme.

“Une question clé est de savoir si les pays impliqués prennent des mesures suffisantes pour garantir que la MSS respecte les droits de l’homme”, a-t-il déclaré mardi.

Une mission de l’ONU qui a opéré en Haïti de 2004 à 2017 a été entachée d’accusations d’abus sexuels ainsi que d’une épidémie de choléra – introduite par des casques bleus – qui a tué environ 10 000 Haïtiens.

La police kényane est souvent accusée par des groupes de défense des droits de l’homme d’utiliser une force excessive et de commettre des meurtres illégaux, et la justice est rare avec peu d’exemples d’agents tenus pour responsables.

HRW a également déclaré que le “fonds fiduciaire” pour la dernière opération soutenue par l’ONU avait reçu 21 millions de dollars, loin en dessous des coûts opérationnels initiaux estimés à 600 millions de dollars.

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ACTUALITÉS

Fritz Alphonse Jean clarifie sa position sur le choix du président du CP

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Fritz Alphonse Jean, représentant de l’accord Montana au sein du Conseil Présidentiel de Transition (CP) en Haïti, a récemment apporté des éclaircissements sur sa position concernant la désignation d’Edgard Leblanc Fils comme président du CP. Lors d’une intervention sur @radiomagik9 ce jeudi, il a affirmé qu’il n’avait aucun problème avec le choix de la majorité pour ce poste spécifique.

Cependant, Fritz Alphonse Jean a souligné que la véritable préoccupation réside dans l’accord même, paraphé par la majorité, qui, selon lui, enfreint les clauses de l’accord du 3 avril relatives à la gouvernance du gouvernement intérimaire. Cette remarque met en lumière un point de friction majeur au sein du CP, où différentes interprétations de l’accord et divergences d’opinions sur sa validité ont émergé.

Il est intéressant de noter que la position de Fritz Alphonse Jean diffère de celle du Bureau de Suivi de l’Accord de Montana (BSA), qui a exprimé publiquement son opposition à la manière dont la majorité a choisi le président du CP. Cette divergence expose la complexité des dynamiques politiques actuelles en Haïti et souligne les défis auxquels le CP est confronté dans sa quête pour la stabilité et la légitimité.

Alors que les tensions persistent au sein du CP et que les débats sur l’interprétation et l’application des accords continuent, l’avenir de la transition politique en Haïti reste incertain. Il sera crucial pour toutes les parties impliquées de travailler ensemble pour trouver des solutions qui favorisent la démocratie, la stabilité et le bien-être du peuple haïtien.

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ACTUALITÉS

Les membres du bloc majoritaire du CP réaffirment leur soutien à Edgard Leblanc et appellent à la soumission des candidatures pour le Premier ministre

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Dans une déclaration publiée ce mercredi soir, les membres du bloc majoritaire au sein du Conseil Présidentiel de Transition (CP) ont réaffirmé leur engagement envers Edgard Leblanc en tant que président du CP, soulignant le respect des articles 6 et 7 de l’accord du 3 avril.

La note, signée par Moïse Jean-Charles, Liné Balthazar, Saurel Jacinthe et A. Rodon Bien-Aimé, met en avant la conformité des actions entreprises avec les dispositions de l’accord conclu le 3 avril. Elle insiste sur l’importance de maintenir la cohérence avec les engagements pris dans le cadre de cet accord historique.

Le document invite également toutes les parties intéressées à présenter les documents nécessaires pour les candidats qu’elles souhaitent proposer pour le poste de Premier ministre au sein du gouvernement intérimaire. Cette démarche vise à garantir un processus inclusif et transparent dans la désignation des dirigeants clés du pays durant cette période transitoire.

En exprimant leur soutien continu à Edgard Leblanc et en appelant à la soumission ouverte des candidatures pour le Premier ministre, les membres du bloc majoritaire du CP démontrent leur engagement envers la stabilité et la démocratie en Haïti, dans un contexte crucial pour l’avenir du pays.

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